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« Un numéro de l’émission Envoyé spécial a un peu changé ma vie quand j’ai constaté qu’à cause de teintures nocives, plus rien de repoussait sur les terres des industries textiles au Bangladesh », précise d’entrée Anaïs COLINET. «L’industrie du vêtement est une des plus polluantes au monde*. Notre addiction à la mode est catastrophique. Ne pas y participer, c’est quasi impossible mais on peut essayer de réduire notre impact.» poursuit elle.
Cette ancienne travailleuse sociale qui a œuvré trois ans dans une recyclerie veut changer la donne : «AKWABA, tel le colibri, souhaite participer à son échelle à la réduction des déchets et à la protection de l’environnement. Chaque objet confectionné par mes soins est fait à base de textiles recyclés.»
Ses maitres mots sont « réparer », « produire local », et « protéger l’environnement par la couture ». « Un sac troué ou avec une couture défaite, ça ne se jette pas à la poubelle ! » clame-t-elle.
Coussins, écharpes, pantalons, doudous, tout est bon pour Anaïs COLINET pour embellir le futur avec des textiles qui ont déjà une histoire : «On n’a pas l’air d’un pouilleux parce qu’on utilise un produit recyclé.»
Les sacs et vêtements qu’elle étale devant nous, tous conçus à Nabas avec du tissu 100% réemployé, confirment les dires de la couturière.
La fondatrice de AKWABA veut offrir des solutions côté couture comme côté social : «J’aime faire mais j’aime aussi transmettre d’où l’intérêt des ateliers que je fais avec les jeunes enfants à l’école de Navarrenx ; faire le mieux possible avec peu par exemple les dernières décorations de Noël avec eux, c’est possible. L’atelier, c’est aussi du lien social : avec les confinements, les gens n’en pouvaient plus de cet entre-soi : je me déplace aussi chez des habitants pour coudre, réparer et confectionner avec eux : on rigole un coup ensemble en faisant du bien à la planète !»
AKWABA
06 40 29 56 75
anais.colinet64@gmail.com
Facebook : AKWABA
*A savoir
50 % de la pollution textile vient de l’industrie avec ses substances chimiques. Les eaux usées et non traitées sont rejetées directement dans les océans.
36 % seulement des vêtements partent dans les bons bacs et peuvent ainsi être valorisés.
3/5 des vêtements finissent dans un incinérateur ou une décharge dans l’année même qui suit sa production.
Source : ADEME